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MandyBrown

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3 février 2006

Mice and Men

Laurence d'Arabie. Si. Burnous en feutre noir, chèche bleu touareg assorti au bleu des yeux, mèche blonde, barbe de pélerinage.

Des souris. Plein. Qui bougent ton sur ton dans le ballast, c'est pas tes yeux qui se croisent et qui chavirent parce qu'il est tard... nan, c'est des souris. Plein. Apparemment, sous la terre, tous les chats ne sont pas gris. Même la nuit. L'éclairage au néon, peut-être?

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30 janvier 2006

Mandy Brown, le retour de la vengeance

I'm back. Tremblez, mortels! tantaaan... etc.

18 septembre 2005

J'aurais voulu être...

... une nuit blanche au champagne, la vue sur Paris du septième étage, vingt-cinq bougies, des yeux qui brillent à travers la fumée de cigarettes, des gens intéressants, des amies à l'amitié précieuse, une conversation qui pétille encore bien après le premier métro, le vrai chocolat chaud du dimanche à la Fée Verte, le ciel bleu, le froid sec d'automne.

17 septembre 2005

Doré-doré et le placard aux merveilles

Figure 1

Figure 2

Trouvés dans le placards au merveilles du passé de ma mère et compagnie (après une matinée de spéléo dûment guidée par la propriétaire des lieux):

- une robe longue années 70 de ma grand-mère, période réveillon à l'hôtel Ivoire d'Abidjan, en jersey synthétique orné d'un magnifique motif traditionnel "cauchemar pour les abeilles", école "rideau de douche", avec collier en oeil de tigre et bagouse topaze et or même époque (fig. 1)

- une paire de sandales compensées (fig. 2), une ceinture à grosse boucle dorée (non-représentée) et une paire de Ray-Ban (fig.1) assorties le tout tiré des archives seventies de ma mère

- un pistolet en plastique orange (fig. 1&2), relique de mon frère

Maintenant, c'est sûr, la peluche dorée et moi, ce soir, on va faire un malheur.

15 septembre 2005

Opération "Maigrir du mollet" J-2

Coup de fil de C qui me transmet les coordonnées du lieu des manoeuvres de samedi soir. Il est temps de prendre la mesure de l'échec de l'opération "maigrir du mollet". Eh bien, pour votre information, autant on observe un résultat voisin du néant au niveau du-dit mollet (un malheureux demi-centimètre en moins - pff, tout ça pour ça), autant, au niveau de la taille et des cuisses, c'est plus qu'encourageant! Bientôt en vente chez votre marchand de journaux: "Maigrir du milieu du corps avec Mandy Brown". Je sens que ça va faire un tabac.

En attendant, foin des bottes pour samedi soir, il faut que je revoie mes plans. Vais à nouveau consulter les placards de mère.

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12 septembre 2005

Quand karaoké rime avec peluche dorée

Deuxième expérience au karaoké. La première fois, c'était cet été, avec Ani et Fra, soirée entre filles ivres mortes de rire à tenter la chorégraphie sur "tous les garçons et les filles de mon âge", ambiance bon enfant, les habitués de ma table d'à côté qui nous invitent à danser, et le crooner de service qu'est d'accord pour que je lui pourrisse sa chanson en me la jouant Dalida...

Retour au karaoké de Belleville, donc, avec la peluche dorée, Barbie, A, V, Ani et un couple d'amis belges. Je sais pas ce qu'on a dit à la serveuse chargée de collecter les petits papiers, mais quelque chose ne lui a pas plu, résultat, elle nous a fait la gueule toute la soirée et on a presque pas pu chanter. Du coup c'est pas sûr qu'on revienne. Dommage, franchement, se saoûler à la bière chinoise sur fond de Sardou et puis massacrer du Madonna dans un décor de peep show entourée de loupiotes en guirlandes façon Vierge mexicaine - ça avait son charme.

Pour les photos, c'est .

10 septembre 2005

Ménagerie

C'est la rentrée, on retrouve les bonnes habitudes, dont les fameuses soirées entre filles de l'Ecole à la Fourmi. Hier, j'ai donc retrouvé S pour un compte-rendu de son été de folie au Portugal. C'était sympa, même si on était un peu dans les courants d'air, ce qui n'a pas arrangé la crève que je traîne depuis quelques jours.

Sinon, j'ai retrouvé mes instincts d'éthologue ratée face à d'innovantes techniques de parade nuptiale mises en oeuvre à notre attention par des congénères du sexe opposé. Le premier, s'inspirant sans doute de la tactique du petit caillou noir chère aux manchot empereur mâle, nous a confié systématiquement ses affaires les unes après les autres à chaque fois qu'il avait à se déplacer, accompagnées de tout un palabre élogieux de plus en plus confus au fur et à mesure des bières et des passages au toilettes conséquents. Le deuxième, tel la hyène dominante, a marqué son territoire en arrosant de bière un large périmètre autour de sa table et de la nôtre. Le troisième, enfin, s'est livré dans la bière du précédent à des évolutions priapiques accompagnées de roucoulades incohérentes rappelant assez fidèlement l'attitude du pigeon à la saison des amours.

Naturellement, les trois sont repartis bredouilles. Sans nous montrer leurs fesses au passage - mimique de mépris courante chez les babouins - mais on sentait bien que c'était pas l'envie qui manquait.

8 septembre 2005

Desperate Housewives - clap de fin

Hier soir, mère est rentrée de ses trois mois annuels de villégiature au bord de la mer. Trois mois de l'année pendant lesquels la Mandy mute en héroïne de pub Moulinex fifties. Comme prévu, à peine ses 583 kilos de bagages déposés dans l'entrée, elle a inspecté chaque recoin de l'appartement familial, avec varilux, sans varilux, et que je te passe le doigt sur le dessus de la commode pour évaluer la poussière, et que je t'ouvre les placards pour voir si c'est bien repassé-plié-rangé, et que je te soulève le couvercle de la casserole des fois qu'on essaierai de l'empoisonner...

Et puis, elle s'est assise. Silence. Soupir. Regard angoissé. Larme à l'oeil.

"ça y'est, ma fille! cette fois c'est sûr, tu es bonne à marier."

T'as raison, maman. Il y a deux jours je me suis surprise à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire à dîner ce soir - tiens pourquoi pas cette nouvelle recette de soufflé - tout en repassant les chemises des hommes de la maison devant les Feux de l'amour. Encore une semaine à ce rythme, et je craquais devant le télé-achat. Non, vraiment, maman, il était temps que tu rentres.

7 septembre 2005

Opération "Maigrir du mollet": J-10

Après recherche sur google,  il semblerait qu'il n'existe aucun régime spécifique pour maigrir du mollet. Argh. Si quelqu'un a des idées, ça m'intéresse... en attendant, je me suis remise à la barre, si j'en juge d'après les mollets de Pietragalla, ça devrait pas me faire de mal. Enfin, façon de parler, parce que mine de rien, la danse classique, ça douille plus vite qu'on ne croit. Quand je pense que j'ai fait ça trois fois par semaine pendant douze ans, d'ailleurs, on se demande bien  pourquoi j'ai arrêté, j'aurais jamais dû, la preuve, maintenant je ressemble à la petite soeur du bonhomme michelin...

Bref, une demi-heure de barre tous les matins, plus un régime sec et un massage énergique et bi-quotidien à la crème anti-capitons, ça devrait le faire, non? promis si ça marche, je sors une cassette: "Maigrir du mollet avec Mandy Brown". Mmh, je vois ça d'ici, avec sur la jacquette un magnifique gros plan de mon (futur) mollet de rêve, gainé dans un collant sans pieds en lycra opaque brillant fuschia ou turquoise, comme ceux qu'affectionnaient en leur temps les regrettées Véronique et Davina... en attendant, c'est pas tout ça, mais j'ai des carottes à raper...

6 septembre 2005

Ciel, mon mari!

Un soir de mai, tard. Je vis encore dans l'appart de C et c'est le jour de la fête des voisins, le mairie de Paris a baptisé ça "immeuble en fête", je crois. Bref. Il fait nuit et je lis Si c'est un homme de Primo Levi.

Tout d'un coup, de l'autre côté du mur, une série de bruits sans équivoque. Un homme, une femme, et ça dure... pas si longtemps que ça en fait? ah, mais ça n'était qu'un répit, cinq minutes après, c'est reparti. Soudain, affolement: "allô, chéri? ah, tu rentres déjà?", sur fond de remue-ménage de draps et de renfilage de caleçon. "Mais non, on a le temps, il est pas encore en bas!" Portes qui claquent, cavalcade dans les étages...

La clé qui tourne dans la serrure, la femme qui baille, "tu rentres tôt, finalement", voix d'homme, "ça va, je t'ai pas réveillée tout à l'heure", elle, "non, non, je lisais..."

Si c'est un homme...?

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